Rappels de mathématiques

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1. Prérequis de mathématiques et de physique. 3

1.1. Les intégrales 3

1.1.1 Définitions 3

1.1.2 Propriétés 3

1.1.3 Méthodes d’intégration. 3

1.2 Les différentielles 4

1.3 Equations différentielles 4

1.3.1 Solutions types 4

1.3.2 Méthode de résolution. 4

1.4 Coordonnées 5

1.4.1 Coordonnées cartésiennes 5

1.4.2 Coordonnées cylindriques 6

1.4.3 Coordonnées sphériques 7

1.4.4 Application aux calculs de surfaces et de volumes 8

1.4.5 Application aux calculs de centre d’inertie. 11

1.5 Les Vecteurs 14

1.6 Les opérateurs 15

1.6.1 Le gradient 15

1.6.2 La divergence. 15

1.6.3 Le rotationnel 15

1.6.4 Relations entre opérateurs 16

1.6.5 Relations intégrales 16

1. Prérequis de mathématiques et de physique

1.1. Les intégrales

1.1.1 Définitions

Primitive

Soit f une fonction réelle ou complexe définie dans un intervalle I. On appelle primitive de f toute fonction réelle ou complexe définie dans I telle que F’=f

Intégrale

Soient (x0, x1, x2,…., xn) une subdivision de [a,b] telle que la fonction f ait une valeur constante ci dans chaque intervalle ]xi,xi+1[, on appelle intégrale de f le nombre réel :

c0(x1-x0)+c1(x2-x1)+…..+cn(xn-xn-1)

Ce nombre se note :

 

1.1.2 Propriétés

Intégrales équivalentes :

Multiplication par une constante :

Intégrale d’une somme :

Valeur absolue d’une intégrale :

Intervalles contigus :

Opposée de l’intégrale :

Valeur moyenne :

 

1.1.3 Méthodes d’intégration

En notant  et les dérivées simples et doubles par rapport au temps t.

 

Intégration par parties :

Changement de variable  :  avec  et

 

 

1.2 Les différentielles

 

Forme différentielle :

Différentielle exacte :

Si A1, A2 et A3 sont les dérivées d’une même fonction A telles que :

,  et alors c’est une différentielle exacte :

 

La distinction entre différentielle et forme différentielle est importante car on ne peut calculer la valeur de W entre deux points x1 et x2  qu’avec une différentielle :

Dans le cas d’une forme différentielle, ce calcul n’est pas directement possible, W dépend du chemin suivi entre les deux points x1 et x2.

 

1.3 Equations différentielles

1.3.1 Solutions types

           de solution

         de solution

         de solutions

 en posant de solutions

 

1.3.2 Méthode de résolution

Dans le cas d’une équation différentielle inhomogène (avec un second membre) on procède en deux temps :

● On prend une solution du type du second membre avec des constantes à déterminer et on remplace dans l’équation différentielle inhomogène pour obtenir la valeur des constantes.

● On cherche la solution de l’équation homogène.

Puis on additionne les deux solutions.

 

Exemple : Soit à résoudre où C est une constante

soit en remplaçant et donc

de solution

d’où la solution générale :

 

 

1.4 Coordonnées

1.4.1 Coordonnées cartésiennes

 

Coordonnées :

            x : abscisse

            y : ordonnée

            z : côte

 

Représentation :

 

 

Vecteur position :

           

           

 

Déplacement élémentaire :

           

 

Volume élémentaire :

           

 

 

 

 

1.4.2 Coordonnées cylindriques

Coordonnées :

            r : rayon polaire

            j : angle polaire

            z : côte

 

Représentation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vecteur position :

           

           

 

 

 

Déplacement élémentaire :

           

 

Volume élémentaire :

           

 

Relation avec les coordonnées cartésiennes :

 

                                             

 

 

    

                         

On remarquera que la dérivation par rapport à  correspond à une rotation de  :

 

1.4.3 Coordonnées sphériques

 

Coordonnées :

            r : rayon vecteur           

            q : colatitude                

            j : azimuth                   

 

Représentation :

 

Vecteur position :

           

 

Déplacement élémentaire :

           

 

Volume élémentaire :

           

 

Relation avec les coordonnées cartésiennes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1.4.4 Application aux calculs de surfaces et de volumes

1.4.4.1 Formulaire

4.4.1.1 Coefficients

 

d1

d2

d3

Coordonnées

cartésiennes

dx

dy

dz

Coordonnées

cylindriques

dr

dj

dz

Coordonnées sphériques

dr

dq

dj

 

 

Coordonnées

cartésiennes

Coordonnées

cylindriques

Coordonnées sphériques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

c1

c2

c3

Coordonnées

cartésiennes

1

1

1

Coordonnées

cylindriques

1

r

1

Coordonnées sphériques

1

r

r.sinq

 

Déplacement élémentaire

 

4.4.1.2 Calcul de surfaces

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dS1

dS2

dS3

Cartésienne

dy.dz

dx.dz

dx.dy

Cylindrique

dz.rdj

dr.dz

dr.rdj

Sphérique

r.dq.r.sinq.dj

dr.r.sinq.dj

r.dq.dr

général

c2.d2.c3.d3

c1.d1.c3.d3

c1.d1.c2.d2

 

 

4.4.1.3 Calcul de volumes

Comme pour le calcul de surface il est nécessaire pour ce calcul d’exprimer l’élément de volume qui permet de trouver les bornes d’intégration les plus simples.


1.4.4.2 Exemples de calculs de surfaces

4.4.2.1 Surface d’un cercle

Les repères cylindrique ou sphérique peuvent être utilisés dans ce cas.

 

Si l’on choisi la notation cylindrique on a une surface dans le plan ,

et donc un élément de surface

avec r variant de 0 à R et j de 0 à 2p :

 

 

1.4.4.2.2 Surface d’une sphère

Le repère sphérique doit être utilisé dans ce cas.

 

Le rayon de la sphère est constant et égal à R.

Chaque élément de surface est dans le plan défini par  et vaut :

Il est important de noter que la surface complète de la sphère correspond à:

            q variant de 0 à p

et         j variant de 0 à 2p

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1.4.4.3 Exemples de calculs de volumes

1.4.4.3.1 Volume d’un cylindre

Le repère cylindrique s’impose naturellement.

Pour un cylindre de rayon R et de hauteur h on a un élément de volume

Et un volume 

 

1.4.4.3.2 Volume d’une sphère

Le repère sphérique s’impose naturellement.

Le rayon de la sphère est constant et égal à R.

L’élément de volume est

Et un volume 

 

 

1.4.4.3.3 Volume d’un cône

Le repère cylindrique s’impose.

Pour un cône régulier de rayon R au sommet et de hauteur h.

On exprime l’élément de volume par  comme étant une superposition de disques de hauteur infinitésimale dz.

 

En remarquant que r est fonction de z, on  l’exprime grâce à la relation de Thales  et ainsi

 

Et un volume 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1.4.5 Application aux calculs de centre d’inertie

1.4.5.1 Définition du centre d’inertie

Le centre d’inertie C (ou centre de masse) est le barycentre des points du système pondéré par leur masse.

Il est nécessaire de le connaître pour localiser le point d’application du poids d’un corps et pour les mouvements de translation.

Si la distribution de masse est discrète on le calcule par  avec M la masse totale du système.

 

Si la distribution de masse est continue on le calcule par  avec ρ la masse volumique.

 

On peut aussi écrire et donc

1.4.5.2 Propriétés du centre d’inertie

Associativité : Deux systèmes de centres et de masses respectifs C1,C2,m1,m2 ont pour centre de masse :

 

 

Symétrie matérielle : Si un système possède un élément de symétrie matérielle qui vérifie pour tout point A :

 

 

Alors l’élément de symétrie contient le centre de masse.

 

1.4.5.3 Calculs de centres d’inertie

1.4.5.3.1 Centre d’inertie d’un cône plein régulier

 

Le cône est homogène de rayon R au sommet et de hauteur h

 

Le volume du cône est  (cf 1.4.4.3.3) et donc sa masse

 

La symétrie matérielle indique que le centre d’inertie appartient à l’axe Oz. Il suffit donc de calculer la coordonnée zc du centre d’inertie selon :                         avec  (cf 1.4.4.3.3)

On obtient :                                      

                                                        

                                                        

 

 

 

1.4.5.3.2 Centre d’inertie d’une demi sphère pleine

Le volume d’un demi sphère est  (cf 1.4.4.3.2) et donc sa masse

La symétrie matérielle indique que le centre d’inertie appartient à l’axe Oz. Il suffit donc de calculer la coordonnée zc du centre d’inertie selon :                       

avec  (cf 1.4.4.3.2) et

 

1.4.5.3.3 Centre d’inertie d’une demi sphère creuse

La symétrie matérielle indique que le centre d’inertie appartient à l’axe Oz. Il suffit donc de calculer la coordonnée zc

Pour la demi sphère creuse le rayon est constant et égal à R, on peut faire le calcul sur des éléments de surface, et définir une densité massique de surface ρS :

 avec

L’élément de surface est alors  et on a  :

 
1.4.5.3.4 Centre d’inertie d’un disque percé
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un disque de rayon R1 est percé à l’abscisse x d’un trou circulaire de rayon R2

 

L’axe Ox est axe de symétrie on calcule donc uniquement l’abscisse du centre de masse.

La masse du disque non percé vaut :

La masse évidée vaut :

La masse du disque percé vaut :

L’abscisse se calcule en utilisant la propriété d’associativité rappelée en 1.4.5.2

On notera que l’abscisse du cercle non percé est nulle et que la masse évidée est considérée comme négative dans le calcul.

 

                  

 

 

 

1.4.5.3.5 Centre d’inertie d’un solide simple

 

 

  

 

 

Un solide est composé de deux parallélépipèdes rectangles de cotés a, 3a et e pour le premier et a, 2a et e pour le second.

Les coordonnées respectives des deux centres d’inertie des deux solides sont :

 

 

     et        

 

 

 

 

 

Les masses respectives :

 

  et           et la masse totale

 

d’où les coordonnées du centre d’inertie :

                                           

 

 

1.5 Les Vecteurs

 

Vecteur libre : Vecteur défini uniquement par sa direction son sens et sa valeur, son point d’application pouvant être quelconque dans l’espace.

 

Vecteur glissant : Vecteur défini uniquement par sa droite d’action son sens et sa valeur, son point d’application pouvant être quelconque sur la droite d’action.

 

Vecteur lié : Vecteur défini par sa droite d’action son sens, sa valeur et son point d’application.

 

Moment en un point d’un vecteur lié : Le moment  en O d’un vecteur  de point d’application A vaut :

 

Torseur : C’est l’ensemble constitué du moment et de son vecteur.

 

Moment par rapport à un axe d’un vecteur lié : Le moment  par rapport à l’axe Δ passant par O de vecteur unitaire  d’un vecteur  de point d’application A vaut :

 

Somme géométrique de vecteurs : La somme géométrique de vecteurs libres, glissant ou lié est un vecteur libre.

 

Résultante de vecteurs : C’est un cas particulier de somme géométrique de vecteurs glissant ou lié. Elle n’existe que si les vecteurs sont concourants au même point ou parallèles et de même sens. Si les vecteurs sont liés, la résultante est un vecteur lié, ainsi par exemple la résultante des vecteurs poids élémentaires est une vecteur poids dont le point d’application est le centre de gravité du solide considéré.

 

Produit scalaire : C’est le nombre réel  qui est une grandeur intrinsèque (indépendante de la base de calcul). Soient les vecteurs et  on a

 

Produit vectoriel : C’est un vecteur libre  dont le sens est tel qu’il forme un trièdre  positif, dont la direction est perpendiculaire au plan formé par les vecteurs, et de norme.

Le sens du vecteur dépend de l’orientation de l’espace choisi et défini par la règle de la main droite.

On a aussi avec et  :

 

 

 

 

1.6 Les opérateurs

Ils permettent d’exprimer localement des relations intégrales.

1.6.1 Le gradient

Cet opérateur vectoriel agit sur un scalaire. Il est le vecteur normal à la surface de niveau (surface où V est constant) dirigé dans le sens des V croissants.

En utilisant les notations vues en A.4.4.1 :

Soit par exemple en coordonnées sphériques :

1.6.2 La divergence

Cet opérateur scalaire agit sur un vecteur. Cette valeur correspond au flux du vecteur sortant d’une unité de volume à travers une surface fermée.

 

 

En utilisant les notations vues en A.4.4.1 :

 

Soit par exemple en coordonnées cartésiennes :

1.6.3 Le rotationnel

Cet opérateur vectoriel agit sur un vecteur. Ce vecteur est parallèle à la normale du plan pour lequel la circulation élémentaireest maximale.

En utilisant les notations vues en A.4.4.1 :

 est la notation d’un déterminant.

Soit par exemple en coordonnées cartésiennes :

1.6.4 Relations entre opérateurs

 

 

1.6.5 Relations intégrales

Soient τ un volume limité par une surface S et une surface S limitée par une courbe fermée C.

 

Formule de Stokes : Circulation de E sur la courbe fermée C

Formule d’Ostrogradsky : Flux de E à travers une surface fermée S

Formule du rotationnel :

Formule du gradient :

Formule de Kelvin :

 

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