Rappels de mathématiques
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1. Prérequis de mathématiques et de physique
1.4.1 Coordonnées cartésiennes
1.4.2 Coordonnées cylindriques
1.4.4 Application aux calculs de surfaces et de volumes
1.4.5 Application aux calculs de centre d’inertie
1.6.4 Relations entre opérateurs
Primitive
Soit f une fonction réelle ou complexe définie dans un intervalle I. On appelle primitive de f toute fonction réelle ou complexe définie dans I telle que F’=f
Intégrale
Soient (x0, x1, x2,…., xn) une subdivision de [a,b] telle que la fonction f ait une valeur constante ci dans chaque intervalle ]xi,xi+1[, on appelle intégrale de f le nombre réel :
c0(x1-x0)+c1(x2-x1)+…..+cn(xn-xn-1)
Ce nombre se note :
Intégrales équivalentes :
Multiplication par une constante :
Intégrale d’une somme :
Valeur absolue d’une intégrale :
Intervalles contigus :
Opposée de l’intégrale :
Valeur moyenne :
En notant et les dérivées simples et doubles par rapport au temps t.
Intégration par parties :
Changement de variable : avec et
Forme différentielle :
Différentielle exacte :
Si A1, A2 et A3 sont les dérivées d’une même fonction A telles que :
, et alors c’est une différentielle exacte :
La distinction entre différentielle et forme différentielle est importante car on ne peut calculer la valeur de W entre deux points x1 et x2 qu’avec une différentielle :
Dans le cas d’une forme différentielle, ce calcul n’est pas directement possible, W dépend du chemin suivi entre les deux points x1 et x2.
de solution
de solution
de solutions
en posant de solutions
Dans le cas d’une équation différentielle inhomogène (avec un second membre) on procède en deux temps :
● On prend une solution du type du second membre avec des constantes à déterminer et on remplace dans l’équation différentielle inhomogène pour obtenir la valeur des constantes.
● On cherche la solution de l’équation homogène.
Puis on additionne les deux solutions.
Exemple : Soit à résoudre où C est une constante
● soit en remplaçant et donc
● de solution
d’où la solution générale :
Coordonnées :
x : abscisse
y : ordonnée
z : côte
Représentation :
Vecteur position :
Déplacement élémentaire :
Volume élémentaire :
Coordonnées :
r : rayon polaire
j : angle polaire
z : côte
Représentation :
Vecteur position :
Déplacement élémentaire :
Volume élémentaire :
Relation avec les coordonnées cartésiennes :
On remarquera que la dérivation par rapport à correspond à une rotation de :
Coordonnées :
r : rayon vecteur
q : colatitude
j : azimuth
Représentation :
Vecteur position :
Déplacement élémentaire :
Volume élémentaire :
Relation avec les coordonnées cartésiennes :
|
d1 |
d2 |
d3 |
Coordonnées cartésiennes |
dx |
dy |
dz |
Coordonnées cylindriques |
dr |
dj |
dz |
Coordonnées sphériques |
dr |
dq |
dj |
|
|
||
Coordonnées cartésiennes |
|
||
Coordonnées cylindriques |
|
||
Coordonnées sphériques |
|
|
c1 |
c2 |
c3 |
Coordonnées cartésiennes |
1 |
1 |
1 |
Coordonnées cylindriques |
1 |
r |
1 |
Coordonnées sphériques |
1 |
r |
r.sinq |
Déplacement élémentaire
|
dS1 |
dS2 |
dS3 |
Cartésienne |
dy.dz |
dx.dz |
dx.dy |
Cylindrique |
dz.rdj |
dr.dz |
dr.rdj |
Sphérique |
r.dq.r.sinq.dj |
dr.r.sinq.dj |
r.dq.dr |
général |
c2.d2.c3.d3 |
c1.d1.c3.d3 |
c1.d1.c2.d2 |
Comme pour le calcul de surface il est nécessaire pour ce calcul d’exprimer l’élément de volume qui permet de trouver les bornes d’intégration les plus simples.
Les repères cylindrique ou sphérique peuvent être utilisés dans ce cas.
Si l’on choisi la notation cylindrique on a une surface dans le plan ,
et donc un élément de surface
avec r variant de 0 à R et j de 0 à 2p :
Le repère sphérique doit être utilisé dans ce cas.
Le rayon de la sphère est constant et égal à R.
Chaque élément de surface est dans le plan défini par et vaut :
Il est important de noter que la surface complète de la sphère correspond à:
q variant de 0 à p
et j variant de 0 à 2p
Le repère cylindrique s’impose naturellement.
Pour un cylindre de rayon R et de hauteur h on a un élément de volume
Et un volume
Le repère sphérique s’impose naturellement.
Le rayon de la sphère est constant et égal à R.
L’élément de volume est
Et un volume
Le repère cylindrique s’impose.
Pour un cône régulier de rayon R au sommet et de hauteur h.
On exprime l’élément de volume par comme étant une superposition de disques de hauteur infinitésimale dz.
En remarquant que r est fonction de z, on l’exprime grâce à la relation de Thales et ainsi
Et un volume
Le centre d’inertie C (ou centre de masse) est le barycentre des points du système pondéré par leur masse.
Il est nécessaire de le connaître pour localiser le point d’application du poids d’un corps et pour les mouvements de translation.
Si la distribution de masse est discrète on le calcule par avec M la masse totale du système.
Si la distribution de masse est continue on le calcule par avec ρ la masse volumique.
On peut aussi écrire et donc
Associativité : Deux systèmes de centres et de masses respectifs C1,C2,m1,m2 ont pour centre de masse :
Symétrie matérielle : Si un système possède un élément de symétrie matérielle qui vérifie pour tout point A :
Alors l’élément de symétrie contient le centre de masse.
Le cône est homogène de rayon R au sommet et de hauteur h
Le volume du cône est (cf 1.4.4.3.3) et donc sa masse
La symétrie matérielle indique que le centre d’inertie appartient à l’axe Oz. Il suffit donc de calculer la coordonnée zc du centre d’inertie selon : avec (cf 1.4.4.3.3)
On obtient :
Le volume d’un demi sphère est (cf 1.4.4.3.2) et donc sa masse
La symétrie matérielle indique que le centre d’inertie appartient à l’axe Oz. Il suffit donc de calculer la coordonnée zc du centre d’inertie selon :
avec (cf 1.4.4.3.2) et
La symétrie matérielle indique que le centre d’inertie appartient à l’axe Oz. Il suffit donc de calculer la coordonnée zc
Pour la demi sphère creuse le rayon est constant et égal à R, on peut faire le calcul sur des éléments de surface, et définir une densité massique de surface ρS :
avec
L’élément de surface est alors et on a :
Un disque de rayon R1 est percé à l’abscisse x d’un trou circulaire de rayon R2
L’axe Ox est axe de symétrie on calcule donc uniquement l’abscisse du centre de masse.
La masse du disque non percé vaut :
La masse évidée vaut :
La masse du disque percé vaut :
L’abscisse se calcule en utilisant la propriété d’associativité rappelée en 1.4.5.2
On notera que l’abscisse du cercle non percé est nulle et que la masse évidée est considérée comme négative dans le calcul.
Un solide est composé de deux parallélépipèdes rectangles de cotés a, 3a et e pour le premier et a, 2a et e pour le second.
Les coordonnées respectives des deux centres d’inertie des deux solides sont :
et
Les masses respectives :
et et la masse totale
d’où les coordonnées du centre d’inertie :
Vecteur libre : Vecteur défini uniquement par sa direction son sens et sa valeur, son point d’application pouvant être quelconque dans l’espace.
Vecteur glissant : Vecteur défini uniquement par sa droite d’action son sens et sa valeur, son point d’application pouvant être quelconque sur la droite d’action.
Vecteur lié : Vecteur défini par sa droite d’action son sens, sa valeur et son point d’application.
Moment en un point d’un vecteur lié : Le moment en O d’un vecteur de point d’application A vaut :
Torseur : C’est l’ensemble constitué du moment et de son vecteur.
Moment par rapport à un axe d’un vecteur lié : Le moment par rapport à l’axe Δ passant par O de vecteur unitaire d’un vecteur de point d’application A vaut :
Somme géométrique de vecteurs : La somme géométrique de vecteurs libres, glissant ou lié est un vecteur libre.
Résultante de vecteurs : C’est un cas particulier de somme géométrique de vecteurs glissant ou lié. Elle n’existe que si les vecteurs sont concourants au même point ou parallèles et de même sens. Si les vecteurs sont liés, la résultante est un vecteur lié, ainsi par exemple la résultante des vecteurs poids élémentaires est une vecteur poids dont le point d’application est le centre de gravité du solide considéré.
Produit scalaire : C’est le nombre réel qui est une grandeur intrinsèque (indépendante de la base de calcul). Soient les vecteurs et on a
Produit vectoriel : C’est un vecteur libre dont le sens est tel qu’il forme un trièdre positif, dont la direction est perpendiculaire au plan formé par les vecteurs, et de norme.
Le sens du vecteur dépend de l’orientation de l’espace choisi et défini par la règle de la main droite.
On a aussi avec et :
Ils permettent d’exprimer localement des relations intégrales.
Cet opérateur vectoriel agit sur un scalaire. Il est le vecteur normal à la surface de niveau (surface où V est constant) dirigé dans le sens des V croissants.
En utilisant les notations vues en A.4.4.1 :
Soit par exemple en coordonnées sphériques :
Cet opérateur scalaire agit sur un vecteur. Cette valeur correspond au flux du vecteur sortant d’une unité de volume à travers une surface fermée.
En utilisant les notations vues en A.4.4.1 :
Soit par exemple en coordonnées cartésiennes :
Cet opérateur vectoriel agit sur un vecteur. Ce vecteur est parallèle à la normale du plan pour lequel la circulation élémentaireest maximale.
En utilisant les notations vues en A.4.4.1 :
où est la notation d’un déterminant.
Soit par exemple en coordonnées cartésiennes :
Soient τ un volume limité par une surface S et une surface S limitée par une courbe fermée C.
Formule de Stokes : Circulation de E sur la courbe fermée C
Formule d’Ostrogradsky : Flux de E à travers une surface fermée S
Formule du rotationnel :
Formule du gradient :
Formule de Kelvin :